Un décret de la Présidence de la République, daté du 26 septembre 2014, a mis fin au feuilleton théâtral de l’été, installant enfin Stanislas Nordey à la tête du Théâtre national de Strasbourg. De juin à septembre, le candidat aura dû attendre trois mois pour prendre ses fonctions, marqués par un imbroglio aux allures de tragi-comédie – Julie Brochen, directrice du TNS depuis 2008, était officiellement sous contrat jusqu’en 2016 et y a poursuivi jusqu’au dernier moment son travail de programmation, refusant de démissionner.
Fils de Jean-Pierre Mocky et formé au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, Stanislas Nordey, qu’Aurélie Filippetti présentait comme « très habité par les questions de formation », entend notamment resserrer les liens entre école et théâtre et favoriser les créations contemporaines, à travers une programmation « exigeante et sérieuse » et la mise en place de nombreux partenariats avec des théâtres français et européens.
Rejoindre la Conversation →